Voici une petite expérience très enrichissante que je voulais partager avec vous. Elle concerne un patient que je soigne à domicile. Décidément, la médiation on peut la pratiquer partout.
Je traite ce patient pour rééducation classique en neurologie à son domicile depuis plusieurs mois. Suite à un AVC, il s'est retrouvé avec une hémiplégie gauche ( spasticité = importante et l'angulation d'apparition très rapide). Le patient marche avec une canne mais se plaint depuis le début de douleurs conséquente au niveau de la hanche gauche et avec des sensations de "brulures" sur la cuisse. De plus, la motricité du membre supérieure est très pauvre, le patient se plaignant de douleur d'épaule dès que l'angulation du coude dépasse 30° d'extension.
Antécédants : pontage cardiaque, 2 prothése de hanche, choléstérol, et il y a peu un AVC.
Depuis le début, en plus de la rééducation classique, j'essaye de détendre la hanche du patient avec un travail segmentaire = RESULTAT : nul. les douleurs reviennent le jours d'après.
Vu ces antécédants, j'avoue m'être résigné par rapport aux douleurs de hanche et cuisse jusqu'à avant-hier. Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé de m'expliquer quand est-ce que la douleur ré apparaissait, car la veille il n'avait plus mal. Il me répondt que c'est revenu directement après la s"ance... un peu après s'^étre mis à marcher pour aller dinner.
J'ai vérifier alors la plante du pied et ai trouvé des points de tensions (douloureux à la presion) au niveau des os sésamoides du premier méta. A partir de là, j'ai libéré les tensions des peids à la tête que m'indiquait mes tests de rebonds. ( plante du pied, hanche droite, lombaire G, sternum, zone occipitale).
Aujourd'hui, le patient m'indique qu'il n'a plus mal du tout à jambe ni au pied (il avait oublié de me dire qu'il avait mal à la plante de pied depuis son AVC).
Et autre chose d'interessante, c'est que je n'ai jamais été aussi loin dans le travail activo-passif du membre supérieur avec ce patient. Le SNC étant moins en souffrance, j'ai pu constater du jours au lendemain que la motricité s'était un peu enrichie.