le bilan et le traitement des cicatrices est effectivement un point important du traitement postural qui cherche à relâcher d'éventuels épicentres sur la statique.
cependant, il existe différents types de cicatrices et donc de traitements.
en fonction de la gravité de la cicatrice (chéloïde, hypertrophique) ,de sa localisation géographique (superficiel ou adhérences viscérales des plans de glissement) , des circonstances émotionnelles qui ont accompagné l'acte chirugical (cancer, etc...)
ainsi différentes possibilités s'ouvrent à nous en médiation sinokinétique:
des plus classiques comme le massage superficiel
le DLM pour résorber l'oedème
la vacuothérapie (proche des ventouses)
la respiration++ associée à la posture pour le travail des tensions internes et des adhérences qui y sont liées
les techniques d'intention quand le contexte émotionnel est trop fort comme vu aux techniques avancées
d'autres techniques existent, une des plus connues étant la mésothérapie ou même l'auriculothérapie, etc...
il nous faut toujours cependant garder à l'esprit l'adage médical "primum non nocere" et ne pas créér plus d'inflammation qu'il n'en existe.
pour le reste , n'oubliez pas que le but n'est pas l'assouplissement d'une cicatrice mais bien son intégration dans la posture.
Crée t'elle des limitations de
fluidité du mouvement . Le but n'est pas de bouger plus mais bouger mieux.
un extrait de l'article expliquant les limites de la vacuothérapie sur la rééducation des cicatrices et je vous conseille de lire la physiologie de la cicatriation P2 et P3
" La vacuothérapie permet de lutter efficacement contre les adhérences et rétractions mais doit être utilisée avec prudence sur les peaux irradiées. L'utilisation d'une dépression trop forte risque de se traduire par un oedème voire par une ecchymose" (Varreau et ferrandez ,1998)
http://www.eureduc.fr/pdf/vacuo/kinesitherapie_cicatrice.pdf

amicalement wilfrid