Bonjour à tous,
elle est très interessante ton observation "Mk 2003", en tout cas elle me parle.
je reviens du séminaire des techniques avancées et retourne sur tous les messages du forum pour voir si ce qui me semblait incompréhensible avant l'était maintenant.
Et ton message m'éclaire, je suis comme Toi tu l'étais avant à penser qu'une lésion anatomique nécessitait une réponse par des protocoles kiné classique à savoir par exemple une rupture partielle de coiffe des rotateurs demandait une cicatrisation avec un travail du pendulaire, du renforcement des abaisseurs si l'origine en était un conflit sous acromial.
Dans le même temps ces techniques ne me semblaient que palier à un déséquilibre qui allait très certainement revenir ( je pense donc que mon "intention" (3ème séminaire) ne devait pas être très bonne puisque ne croyant pas vraiment à son maintien dans le temps, et ne croyant pas non plus en ce que je faisais.
Du coup je m'étais fermé beaucoup de portes, à savoir qu'en médiation je ne pourrais prendre en charge que des lombalgiques ( je fais un raccourci mais c'était à peu près ça).Et pourtant je continuais à faire des séances de médiation avec eux sans "pousser" , c'est à dire très local; du coup j'en arrivais encore à la même conclusion "en médiation non plus je n'y arrive pas").
Je pense aussi que j'avais été calmée par un rhumato, trop curieuse sans doute, j'avais demandé à une patiente que j'avais en soins ( calcification sus épineux)de me faire lire le courrier que le rhumato avait adressé au médecin généraliste, et là je me suis décomposée...il y dénigrait mon travail qu'il résumait (d'après les dires que ma patiente lui avait transmis) en une stimulation de points d'acupuncture et en l'absence du travail classique abaisseurs/pendulaire... En même temps je ne pouvais pas trop la ramener vu que je n'avais pas de bon résultats, mais ce jour là j'ai pris la décision de ne plus prendre en charge les patients qui seraient adressés par ce rhumato. (c'est mon côté buté, susceptible qui ressort...c'est bête j'en conviens mais j'y travaille).
Du coup maintenant les patients qui ont des calcifications tendineuses je les envoie rapidement chez des collègues pour des ondes de choc.
Mon erreur aussi je pense est que je ne faisais un travail global que sur la couche superficielle et restais très local pour les couches articulaires, musculaires et du coup je repartais dans la prise en charge classique, donc je zappais les couches profondes et surtout je repartais dans l'isolement d'un membre par rapport au reste du corps, et pourtant je revendiquais faire des techniques globales!
Donc merci pour ton message qui ouvre le champs d'actions que je m'étais fixé.
Gwen