Je voulais vous faire part d'un article lu dans Sport et Vie N°129 où Daniel Pontal (l'autuer) est revenu sur une étude faite par lelaboratore d'analyse de la posture, de l'équilibration et de la motricité (LAPEM) de l'UFR STAPS de l'univérsité Henri Poincaré et du CHU de Nancy.
L'objet de cette étude était d'analyser l'apparition de cinétoses au sein d'un groupe de lancueurs de disques de la région. Rappelons que la cinétose désigne la sensatin de malaise que l'on resent parfois en bateau (le mal de mer), en voiture (surtout si on lit la carte) ou en apesanteur (plus rare). A force de tourner sur eux-mêmes, les lanceurs de disques en sont fréquemmnt victimes. En revanche, ce syndrome épargne les lanceurs de marteau. Bien qu'ils fassent davantage de rotations au cours de leur gestuelle, ils ne souffrent d'aucun symptôme... jusqu'à ce qu'ils s'essayent à leur tour au lancer du disque! "Ces sensations vertigineuses sont souvent la conséquence d'une divergence ou d'une carence d'informations sensorimotrices captées au niveau de nos trois structures implquées dans l'équilibre, à savoir la vue, l'oreille interne et les récepteurs proprioceptifs situés au niveau de la voûte plantaire", explique le Profeseur Philippe Perrin, Direceur de labortoire nancéen. Pour lever ce mystère, les chercheurs filmèrent les 22 athlètes en pleine action, en se focalisant sur cinq critères essentiels : le fait pour l'athlète de pouvoir stabilser le regard sur l'horizon ou sur l'aire du lancer (1), celui de pouvoir fixer le regard sur l'engin (2), de conserver au moins un pied au sol (3), de garder la tête immobile dans l'espace (4) et/ou immobile par rapport au tronc (5). "On s'est ainsi rendu compte qu'au cours de certaines phases du lancer du disque, quatre de ces cinq paramètres peuvent manquer simultanément à l'appel, alors qu'on en perd jamais plus de deux lors du lancer du marteau", poursuit le scientifique. "Au marteau , on peut tabiliser son regard autour d'un triangle isocèle formé par les épaules et les avant-bras jusqu'à la tête du marteau. De plus, on garde en permance un pied au sol, ce qui fournit de précieuses informations sensorielles, au contraire des lanceurs de disque qui décollent en phase de rotation et la translation vers l'avant". Et d'apporter ainsi la preuve que ces vertiges ressentis ne tirent pas exclusivement leur origine de susceptibilités individuelles, mais bien de causes physiologiques elles-mêmes liées à l'exécution spécifique des mouvements.
Cet article m'a bien plu et je voulais vous le faire connaître.
A plus. Guillaume Jacquey