La médiation sinokinétique est très différente des chaines musculaires. Les tests des chaines musculaires reposent sur une observation de la quantité de mouvement. Si le patient a une chaine musculaire active, il perd de la mobilité et on note une modification morphostatique au bilan statique et dynamique. c'est le principe de toutes les techniques de type Mézières à l'heure actuelle: corréler une déformation avec une douleur.
A l'heure actuelle, il n'a pas été prouvé que l'aspect morphostatique était en relation avec la douleur (cf consensus de l'anaes sur la lombalgie consultable sur le site de l'afrek).
dans ce même rapport, on souligne par contre l'importance de la fluidité du mouvement (appelée jerk par les biomécaniciens). pour ne pas avoir mal, il ne s'agit pas de bouger plus mais de bouger mieux.
La problématique de bilan se trouve donc confronté à évaluer non pas de la mobilité comme observation principale mais de la fluidité en accord avec le consensus sur la lombalgie.
C'est donc un problème de tonus neuro moteur (neurologique) et pas obligatoirement orthopédique (amplitude).
le test des rebonds permet surtout de tester la qualité de l'élasticité de la structure musculo-squelletique. Le tonus musculaire augmenté met le système articulaire sous-jacent en tension. il perd ainsi de l'élasticité et donc du rebond.
on pourrait aussi utiliser des capteurs du mouvement type Bioval (en cours d'essai) pour évaluer l'accélération et donc la fluidité articulaire. (mieux mais cher)
nous ne sommes donc pas du tout sur les mêmes référentiels entre chaines musculaires et médiation sinokinétique. améliorer la mobilité peut améliorer la douleur mais c'est d'abord la fluidité avant la mobilité qui prime. si on peut avoir les deux, tant mieux.
amicalement
wilfrid