merci romain pour ton ouverture sur autre chose. on peut penser qu'en médiation, nos patients doivent certainement en fin de séance être dans un état tonique qui favorise des suggestions type sophrologiques ou pseudo hypnotiques. ce que certains utiliseront pour dire que nous faisons du placebo. sans les contredire, je dirais juste que c'est des "sciences humaines". je ne connais pas bien l'hypnose si ce n'est quelques travaux de milton erickson, je ne me permettrais donc pas de porter une opinion basée sur rien.
je peux juste rappeler les principes de la médiation; comment informer le cerveau de l'écart qui existe entre "sa" réalité perceptive sensori motrice non adaptée et une motricité réactive aux changements de son environnement.
notre rôle est donc de ramener de l'information afin de déclencher le conflit cognitif qui permettra le changement du schéma neuro moteur.
ce principe est actif et laisse le cerveau trouver lui même la solution motrice qui est spécifique à ses possibilités du moment.
l'écoute active psychologique en médiation remplit les mêmes principes. la reformulation permet au patient de mieux comprendre le contexte sans jugement et lui même doit trouver la solution à son conflit. il n'y a pas ainsi d'intrusion dans sa vie privée et son libre arbitre sans jugement est préservée.
si l'hypnose remplit ses critères, pourquoi pas l'utiliser?
en attendant avec impatience ton topo afin que nous en connaissions plus sur cette pratique et ton argumentation afin de pouvoir tous échanger sur des bases communes.
amicalement
wilfrid